Nous avons appris avec tristesse la disparition il y a quelques jours de Claude Brenachot, fondateur visionnaire du Poney Club Saint Germain Fourqueux.
Le parcours de Claude est loin d’être conventionnel. Peu de cavaliers peuvent se vanter d’avoir été entraînés par Lino Ventura – hormis peut être ceux qui, comme lui, ont été Champion d’Europe de catch dans les années 50. Une carrière qui aura conduit la « Panthère de Saint Germain » vers des victoires, des blessures et un ultimatum « Ce sera le catch ou moi ! ». Écoutant les conseils avisés de sa femme, l’athlète troquera le ring pour le manège.
Il décroche son diplôme d’enseignant à l’aube de ses 40 ans, âge limite de présentation à l’examen, et fonde en 1973 le Poney Club Saint Germain Fourqueux (78). L’aventure qui avait commencé avec 10 boxes et 5 poneys a vite pris de l’ampleur. Il faut dire que Claude Brenachot était un visionnaire. Sa structure, pionnière des Poney Clubs de France, proposait des activités variées : stages hors les murs durant les vacances, cross en forêt mais aussi moto poney et spectacles à thème (cf photo) ! Ses idées, son charisme et son investissement n’ont pas manqué d’intéresser la presse qui a souvent mis à l’honneur le dirigeant et ses équipes.
À son sens de la communication s’ajoutait une philosophie qu’il a transmise à tous les passionnés qui ont franchi la porte de son poney club. Claude Brenachot avait compris que l’équitation était à la fois un sport et une famille. Aujourd’hui encore, les générations précédentes de cavaliers accompagnent leurs enfants et petits-enfants au Poney Club Saint Germain Fourqueux. Retiré de ses fonctions de dirigeant depuis 1996, il était resté proche des chevaux et avait confié le fruit de son travail à Sylvie, son bras droit, puis à Charline, sa petite fille.
Emmanuel Feltesse, Président du Comité Régional d’Equitation d’Ile-de-France, et l’ensemble des élus rendent hommage à l’homme spectaculaire qu’était Claude Brenachot et adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
